dimanche 15 mai 2011

La Rochelle

La Rochelle

Grand coup de cœur pour la ville de La Rochelle. Il faut dire qu’on avait hâte d’arriver parce que dans le train on était assis juste à côté de deux français qui puaient la bière (leur déjeuner à 7 :00 am étant d’ailleurs constitué à parts égales de clope fumée aux WC et de canette de 50cl de bière.) et nous expliquaient la différence entre déboiter le genou de quelqu’un et le casser grâce à la savate (« déboiter ça fait mal mais casser ça fait vraiment mal, on se comprend ? ») et les règles très approximatives de la Belotte (De toute façons, moi et Teg préférions perdre que de se faire déboiter les rotules). Bonne chance avec ton chien de 40 livres appelé Cocaïne David ! Bonne chance avec la guérison de ta blessure à la main Seb, un vrai mec ça ne se bat pas avec un couteau pas vrai.

Enfin, Nono vient nous chercher à la gare et nous amène au centre social où les 3 autres équipes (Nantes, Lyon et La Rochelle) nous attendent déjà avec le dîner et nous accueillent sous un tonerre d’applaudissement. S’en suivent une bonne quarantaine de bises et du pinard gratuit.
L’après-midi est occupé par des mini-matchs joués dans les rues du vieux La Rochelle (qui ressemble énormément au Vieux Québec) afin de faire la promotion du mini-tournoi de la soirée. Malgré le Soleil qui plombe, les passants se montrent très attentifs à mes conneries et à celles de Teg, Clau et Tommy. Cathy elle préfère renouer avec une amie du secondaire croisée par hasard dans la rue. Elle flaire même l’arnaque quand je tente de la faire jouer une maman dragon en 3e entrée dans une impro dont elle n’a pas écouter un seul mot.

Après avoir confirmé la réputation des glaces de chez Ernest (Les meilleures au monde, mention spéciale à la crème glacée au Mojito), je découvre avec plaisir l’arbitre du tournoi vêtu de son t-shirt des cravates gracieuseté de Cybèle Jolicoeur et qui en connait un max sur les improvisateurs du Québec. Pour le retour, c’est plutôt discussion avec le Tchèque du tournoi avec qui on parle de Kundera, Milos Forman et des filles qui nous laissent tomber 1 mois avant qu’on déménage dans un autre pays avec elles.

La soirée est constituée d’un mini-tournoi à 4 équipes. Toutes les équipes s’affrontent dans des mini-matchs de 4 impros et un gala à 4 équipes conclut la soirée en nous permettant de faire une mythique impro à 24 joueurs au cours de laquelle je recevrai 4 punitions individuelles. Pour sauver du temps, il n’y a pas de réchauffement public ce qui fait bien notre affaire puisqu’on peut faire des sketchs dans l’ascenceur pendant plus d’une heure. L’hymne du KIK est chanté pour la première fois sans bavures et ils sont plus de 400 français (dont deux filles que nous avons sauvées de discussion malaisantes avec David et Sébastien dans le train) à crier bien fort : « KIK tabarnak KIK ! ».

Et bien, ça ne sera pas encore cette fois que je gagnerai un tournoi d’impro puisque nos deux matchs nuls et notre victoire nous confèrent la troisième position du tournoi. Le tournoi nous permettra tout de même d’exorciser notre aversion pour les claviers Azerty, de danser un slow sur La vallée de Dana et de plugger nos imitations de Céline Dion, Garou et René Angelil dans une impro sur Georges Brassens !

Finalement, nous repartons de La Rochelle avec la cinquième étoile de Tommy (quelque chose qu’il n’est pas prêt de revoir), un saucisson de Lyon gros comme une baguette qui nous a inspiré à Tommy et moi plus de trois heures d’adaptation de chansons avec le mot Saucisson substitué aux paroles originales et plus d’une dizaine de nouveaux amis.
Quant à moi, je repars avec la deuxième étoile du tournoi, un estomac bien rempli de moules et la fierté d’avoir signé mes premiers autographes à de jeunes français admiratifs.

Dernier merci à Nono et toute la bande d’impro & co pour une organisation hors pair… et le courage de se lever aux petites heures pour nous ramener à la gare. Voilà c’est tout, je vais tenter de reprendre un peu de sommeil dans le train. On vous réécrit après Paris où nous passons 3 jours jusqu’au 17 ! Internet se fait rare, mais nous essayons de vous donner des nouvelles le plus à jour possible.

Karl



Carnet de Cathy
- Jahjah qui se met en boxer pour une sieste de 5 minutes.
- David le savateur qui matte les fesses de Cathy en disant « Oulaaa ! »
- Goûter encore les spécialités de l’endroit.
- Le panorama du port.
- Teg qui photographie tout sauf le paysage (Cul des gens, sol, filles dans une boulangeries, etc)
- « Du coup », expression adopté par tous sauf Jahjah.
- Public de 400 personnes et plus.
- La réplique du match accordée à Jahjah pour : « Fusionnez, vous déciderez après ! »

Match en pleine rue

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