mardi 31 mai 2011

Bordeaux dans le reflet du mirroir d'eau

Le Havre se termine avec une soirée d’adieu karaoké aux alentours de 3 :00 du matin, et le lendemain ( 3 heures plus tard finalement) vers 6 :00 am, le Kik se lance dans le train en direction de Bordeaux. Inutile de dire que les 3 heures de sommeil n’ont pas suffi à nous rendre charmant et sympathique a notre arrivée à Bordeaux. Malgré tout, la Licoeur, nous accueille chaleureusement. Une brève visite de Bordeau s’impose. Nous commençons la visite avec un pique-nique près du miroir d’eau. Je m’adonne a quelques portés acrobatiques avec Cathy dans le fameux miroir d’eau. Puis, toujours aussi épuisé nous nous installons dans un paysage bucolique et enchanteur d’un parc de Bordeaux pour quelques heures de sommeil dans la pelouse. Ragaillardi, nous nous rendons mangé de la morue (au Festival de la Morue) et inspecté les lieux de notre prochain match. L’endroit est à la fête, le vin coule a flot, et avec les charmants Bordelais, nous festoyons une partie de la nuit.

Le lendemain sous un soleil de plomb, presque abrasif nous improvisons avec fougue. Western,Quentin Tarantino, mimé, chanté… tout y passe. Un avant gout de la soirée d’impro qui se prépare. Après avoir improvisé, nous sautons dans les bagnoles pour nous rendre à Marmande pour un autre match. Pour nous préparer, moi et Jahjah jouons avec le jeune Lucas, un jeune garçon, sans doute futur improvisateur plein d’énergie avec qui on se lance un rouleau de scotch tape. ( Scotch en freestyle) Cathy décide de prendre un peu de temps pour se perdre dans Marmande. Elle se laisse désirer et arrive peu de temps avant le match. Le match se déroule à merveille, mention pour Jahjah qui nous sert une excellente impro à la manière de Tchekov. Le match se termine par une prolongation muette, qui donne la victoire à Bordeaux. Ensuite, tels des Gaulois dans chaque fin de B.D, nous célébrons le match autours d’un banquet. J’en profite pour charmer les dames avec ma chanson sur l’herpès et partager de beaux moments avec Alexandra une fan d’Otis Redding comme moi. 2 heures de sommeil plus tard, nous sommes reconduits à la gare par Antoine. À la gare, j’ai la chance d’entendre une fille dire «tu me casses les couilles». J’en ai donc appris un peu plus sur l’anatomie Européenne.

Tommy

Le carnet de Cathy

- La tornade à la fête de la Morue et Tommy qui dompte un parasol
- Ratté de si peu un hareng lancé par le Noël Mamère maire de Bègle
- Crucru le chat épicurien
- Claudy qui dort dans la même chambre que Christian St-Pierre
- Christian St-Pierre qui apparaît dans toutes les conversations
- La bouteille de 1.5 litres de vin rouge à 3 euros
- L’homme au chapeau végétal qui fait des coktail qu’il ne connaît pas
- KIK KIK KIK Houra !
- Les fans de moins de 10 ans conquis à la première rangée
- Les dortoirs mezzanine de Cathy

lundi 30 mai 2011

Le débarquement du KIK de Normandie

Arrivée à Le Havre ou plutôt au Havre, c’est quoi cette idée de mettre un article dans le nom d’une ville ? On est accueilli par la plus grande délégation de joueurs à s’être déplacés jusqu’à la gare. Du coup (bon ça y est je suis moi-même infecté par cette expression), on renoue big time avec la tradition des deux bises (par opposition à la fameuse monobise belge).

Dès notre arrivée, il est clair que le souhait de Tom d’être accueilli dans une ville par 5 jolies filles est en bonne voie de se réaliser. On dépose nos bagages chez notre hôtesse Olga (qui n’a rien d’une européenne de l’est) qui a un chouette appart rempli à ras-bord de bande dessinées et de dvd animés allant de Myiazaki à Disney. Même la collection de Simon Richard fais pâle figure en comparaison de celle d’Olga. Mais cette collection a un prix puisqu’Olga choisi la simplicité volontaire en vivant sans frigo. Qu’importe Tommy découvre l’excellent Leffe rubis tablette, comme quoi il fallait quitter la Belgique pour finalement boire une nouvelle saveur de Leffe.

La soirée se déroule au petit théâtre Poulailler qui est à 2 minutes de marche de notre logis et qui doit son nom à son ancienne vocation d’abattoir de poulets (plutôt morbide non). Qu’importe la salle d’une quarantaine de places est très chaleureuse et tous les FRITeux qu’y nous y attendent pour faire la fête sont extrêmement sympathiques. Teg frappe d’ailleurs très fort auprès de Anne qui s’offre spontanément pour l’héberger chez elle.

La première soirée nous permet de vivre le fameux « Santé, Bonheur, Santé, Bonne Humeur » que nous avions entendu auparavant à la LIQ. Nous mettons aussi en branle un sketch qui marquera notre passage au Havre. Inspiré d’une idée d’impro ou moi et Tommy se lançons mutuellement les pires insultes sans jamais être fâchés jusqu’à ce qu’un des deux traîte l’autre de « nono » ou la bataille éclate ; on se met en devoir de créer l’impression que l’insulte « criss de nono » est la pire insulte qu’on puisse faire à un québécois. Ça donnera lieu à d’innombrables moments cocasses et poursuites entre Havrais et québécois pour régler le compte de l’insolent qui a osé traîter quelqu’un de nono.

La deuxième journée du séjour est consacré à visiter les plages du débarquement de Normandie. Personnellement c’est LA chose que je voulais le plus voir de toute la tournée. Je ne sais pas exactement ce qui m’intriguait autant à voir ce lieu historique mais les émotions ont quand même été au rendez-vous. On réalise l’ampleur du carnage qui a eu lieu sur le sable en visitant le musée du débarquement et en lisant les nombreux encarts dénombrant les taux de soldats décédés (variant entre 15 et 50% selon les régions de débarquement). On se rend également sur la plage d’Arromanche où on peut encore voir les vestiges de l’immense port flottant qui a été le principal port de ravitaillement de l’offensive alliée contre les allemands.

Finalement, nous concluons notre journée par une visite du cimetière canadien où reposent les soldats, très jeunes, qui ont perdu la vie en sol français durant la 2e guerre mondiale. Parmi eux, plusieurs québécois (qui étaient tous volontaires) dont les épitaphes auront réussi à me faire serrer la gorge à quelques reprises.

Retour au poulailler, c’est l’heure du premier de 3 matchs avec la FRIT, ce premier match est joué en format match conventionnel. La soirée se déroule très bien avec des impros comme gagner une bombe en jouant à la Belette (et non à la Belotte).

Les deux autres matchs seront joués avec des concepts différents. Pour le deuxième match, la FRIT nous invite à faire un match concept colocation de super-héros. 4 superhéros (Moi, Cathy et deux joueurs de la FRIT) sont choisis pour être des superhéros qui se font imposer un pouvoir et une faille par le public et qui vivent ensemble dans un appartement.
Il semble que « le public » qui a choisis les pouvoirs se rappelle bien d’une impro que j’ai fait lors de notre premier soir au Havre où j’ai incarné Super-Cornichon (Eh oui…) puisque j’hérite du pouvoir de me transformer à volonté en légumes verts ! Ma faille est de faire le moon walk chaque fois que quelqu’un prononce la syllabe « ver » ce qui donne lieu à 90 minutes de culbutes arrières et d’accrochages. Finalement, Léguman, Fast and Furious (Cathy qui peut se déplacer très rapidement), Marion Nettiste (Titi qui peut manipuler les gens au prix de vieillir de 100 ans) et Label Rouge (Qui peut lire dans les pensées des gens s’ils sont de dos mais qui se transforme en poule si on le prend à le faire) viendront à bout de l’armée du méchant Docteur Binocle (brillamment interprété par Tommy avec l’aide des autres joueurs). Le concept est très apprécié par tout le monde et mérite d’être importé au Québec.

Le troisième match est réservé à un concept choisi par notre équipe, et nous choisissons un concept s’apparentant aux architectes mais approprié pour jouer à une dizaine de joueurs. Nous y verrons entre autres une excellent impro sur Johnny Halliday devenu clochard et une impro sur les libellules qui vont en enfer à Bamako.

Entre-temps, nos hôtes Havrais se montrent extrêmement dévoués à nous faire visiter la normandie et à nous faire goûter les spécialités Normandes (qui se résument assez simplement à mettre de la crème sur n’importe quoi et faire de l’alcool avec des pommes). On goûte même une fondue normande qualifiée comme une spécialité mais inconnue de tous les normands. La deuxième journée de visite nous amène à Etretat où nous faisons finalement connaissances avec les fameuses plages de galets de la France et avec l’eau glacée de la Manche.

Nous escaladons également les fameuses (et magnifiques falaises) d’Etretat qui font plus de 160 mètres (selon le calcul du temps que met un caillou à toucher l’eau) de hauteur. Le retour ce fait sous haute surveillance puisque le sommet du G8 se déroule à proximité du Havre et que des flottes de 10 à 12 hélicoptères militaires nous survolent à de nombreuses reprises avec des airs de Apocalypse Now !
La troisième journée au Havre sera la première (et seule) journée de la tournée à se dérouler sous la pluie. Après avoir marcher sans manteau jusqu’à la plage, nous sommes surpris par une averse et nous mangeons sur une terrasse bien parcourue de courants d’airs où nos vêtement humides se révèlent bien inefficaces à nous garder au chaud. Ça nous permet de constater deux choses : d’abord, le pourboire au Québec c’est probablement une bonne chose parce qu’on dirait qu’ici les serveurs se magasinent toujours un coup de bat de baseball dans face et ensuite que le temps est extrêmement changeant en Normandie puisque le soleil refait surface une heure plus tard après qu’on ait annulé nos plans de visite pour la journée.

Finalement, l’après-midi passée à jouer à des jeux de société sera très agréable et nous permettra de refaire des forces avant notre troisième match en trois soirs. La dernière soirée au Havre sera encore plus arrosée que les 3 premières avec une contribution de chansons improvisées (pour la plupart grivoises), de Karaoké (pour la plupart des chansons françaises complètement inconnues pour nous) et de Vache qui tache avec accent (bravo Caro pour ce beau pelage digne d’une Holstein).
Encore une fois nous devons quitter tôt pour prendre le train et nous sommes tristes de laisser derrière nous toutes ces personnes sympathiques qui ont su nous faire voir toute la beauté de la Normandie et surtout toute la chaleur des Normands.

Karl-Alexandre

Carnet de Cathy

- Santé bonheur, santé bonne humeur
- Criss de nono
- La poule qui danse
- Le surplus de poule : La poule qui danse, le poula
- Le taboulée c’est crisment écoeurant
- Les chats Fritouille et Chiffon
- Le tunel qui mène à la mort
- Les livres pour enfants « Je colorie mon débarquement de Normandie »
- Les plages de galets où impossible d’être sexy en marchant
- Le troisième bunker introuvable
- Les nombreux point de pertinance perdus par fabrice.

Bruxelles, c’est un mot inventé pour elle

Le matin du 20 mai, nous sommes tristes de quitter Strasbourg mais fébriles à l’idée d’arriver dans un nouveau pays et dans une nouvelle ville. Tellement fébriles que Claudy renverse une affiche du commerce où nous déjeunons et Tommy oubli de remplir certaines sections de son billet de train. Heureusement nos bouilles de Québécois sympathique nous évite une amende de 35 euros.

Nos premiers pas en sol Belge nous permettent déjà de se sentir l’hospitalité et la familiarité de notre guide pour les trois prochains jours. C’est avec un grand sourire et un entrain sans égal que Stéphanie pour attends à la gare pour nous conduire chez Candice, où nous 5 habiterons pour notre court séjour.

Le temps de passer chez Stéphanie, acheter quelques bières et jouer avec ses chats et nous nous rendons dans un Kebab où nous mangeons notre premier ‘’Dürum Käfte’’, le cousin du fallafel avec de fameuses frites belges . Tom, Teg et JahJah ont risqué le tout pour le tout en commandant une sauce Samouraï et Andalouse avec leurs frites. Succulent!
C’est assis sur les berges d’un lac étudiant que nous digérons ce repas assez costaud. Malgré la pollution présente, les oiseaux et les étudiants s’y baignent tout en jouant de la trompette avec un casque de soldat sur la tête et une caisse de bière qu’ils trimbalent au-dessus du niveau de l’eau.

Cet après-midi de relaxation nous a permis d’être en excellente disposition pour jouer un match avec l’équipe de championnat d’improvisation.be. Forts d’une précédente rencontre avec d’autres collègues improvisations Québécois, l’équipe était prête et habileté à comprendre l’accent québécois. Parmi les moments forts de la soirée, nous notons les personnages très bourgeois de l’arbitre et de ses assistants, une mixte à la manière de Molière brillamment complotée, une comparée où une chicane de couple éclate à cause de leur incapacité à gagner un point à ‘’Fais-moi un dessin’’, Claudy nous régale de ses personnages classiques, Tom fait un front flip à Teg qui ne réagit pas, saisi par la surprise et JahJah qui nous montre qu’il est capable de culbuter seul dans une improvisation identique au jeu Mario Bros.

Soirée tranquille avec un gros lunch digne des réveillons de Noël chez Maman Lessard. Une dame me confie que son amie a quitté le match à la mi-temps, convaincue que nous ne faisions pas de l’improvisation et que tout ce que nous avions présenté est préparé à l’avance. Teg et moi rassurons la dame qui ira se coucher tranquille ce soir. Un enseignant retraité nous fait tous une bise mouillée et nous rentrons tranquillement chez Candice avec un sentiment de mission accomplie.

Dès notre réveille, les ‘’Bonne fête Claudy Rivard’’ fusionnent de partout. C’est son anniversaire, et nous nous promettons toute une journée. Simon’s cat, interprété par Teg réveille Claudy pour qu’elle profite de sa journée. Le quiz ‘’connaissez-vous les chansons de Walt Disney commence de façon grandiose cette journée de célébrations.
Les enfants de Candice se joignent à la fête, baptisant la Princesse Boudille et traitant Tom de bébé caca pourri et caca boudi et mangent les membres de Claudy avec un requin malicieux.

Dès que nous sommes prêts, Stéphanie nous amène manger des mitraillettes, ce qui est un sandwich à la viande avec des frites comme garniture. Nous visitons la Grand-Place avec ses bâtiments majestueux, photographions le Mannequin Piss, célèbre monument de Bruxelles très décevant pour moi car il est habillé, mangeons des chocolats ultra fins Belges et bu un verre sur une terrasse où les poils de cheveux coupés tombent du ciel, les serveuses portent une chemise 3 fois trop petite qui lui éclate sur le dos pendant que ses patrons la regardent travailler avec un air de proxénètes…. Le drink Néfertiti choisi par les gars a donné place à un nombre incalculable de négociations avec le patron qui nous a donné raison et a refait un drink car celui de la serveuse était atroce. Heureusement la bonne humeur est au rendez-vous !
C’est sur un match d’improvisation rempli de folies avec une autre sélection Belge que nous disons au revoir au public de Bruxelles. C’est avec une définition bien personnelle aux joueurs du KIK sur l’expression ‘’Tesch Tuva’’, qui signifie ‘’Tais-toi’’, que le match connaît son summum. Les mixtes absurdes de JahJah et la mixte ‘’ les poules auront des dents’’ que les deux équipes se rencontrent. Un improvisation sans la joueuse Claudy nous laisse l’occasion de célébrer son anniversaire de naissance comme il se doit. Nous avons le plaisir de jouer avec Stéphanie et un collègue québécois, qui m’a fait croire qu’il est un français qui maîtrise vraiment bien l’accent… dieu que je suis naïve.

Après une douche et une game de WII chez Steph, nous sortons en ville manger un kebab et danser au CELTICA, établissement Bruxellois où le ratio hommes pour femmes est de 700%. Prêts à nous protéger, les gars simulent être notre copain pour repousser les hommes beaucoup trop entreprenants et gélatineux. Deux bi ères à la fois, Claudy se saoule pour souligner ses 25 ans. Pour retourner à la maison, nous chantons sous la pluie Bruxelloise et sommes applaudis par les passants qui terminent leur soirée.

Le lendemain matin, notre réveil tardif nous mène au Lavoir pour faire du lavage commun tout en déjeunant à la façon française : croissants, chocolatines et petits cafés. Nous nous rendons à une fête foraine où Teg et Claudy rencontrent Laeticia et JahJah, Tom et moi marchons 45 minutes pour trouver un Kebab qui est situé à 5 minutes de notre point de départ… nous perdons chacun 1 point de pertinence suite aux choix faits pour s’y rendre. Nous nous rejoignons pour boire une bonne Bionnade au Café Belge puis transférons au Pub Irlandais pour écouter un match de foot et boire de la bonne bière blanche Belge. Au total, 3 à 4 apéros sont bus, par personne. Sans nouvelles de Steph, nous rentrons chez Candice où elle nous rejoint pour terminer la journée.

C’est avec une tonne de pizzas et de bières dans un bac de 24 à 8 euros que nous passons notre dernière soirée avec Anne de Bruxelles, euh non, de Louvain La Neuve. D’ailleurs, une excellente chanson est née sur ce sujet lors de cette soirée bien arrosée. Des chansons grivoises ont rapidement séduites nos accompagnatrices de Bruxelles. C’est pompette que nous allons nous coucher, rêvant déjà de notre prochaine visite dans cette ville fantastique avec des gens qui le sont tout autant !!

Cathy

Le carnet de moi :

-Cathy cabinets : compagnie de toilettes portatives à Bruxelle.
-Le bel Italien de Stéphanie qui appelle son amie à 6h00 am pour lui dire qu’il est chaud et qu’il veut la rejoindre.
-Jouer à 30 secondes de Tape-fesses dans le métro de Bruxelle.
-Les gars qui jouent à saute-mouton dans tous les escaliers roulants que nous croisons.
-Teg qui danse intensément mais qui m’avoue faire semblant d’aimer ça.
-Le gars à la chemise blanche qui danse avec Teg, JahJah et se retourne soudainement vers moi pour se frotter.
-Tom et moi qui font un show de poteau à une p’tite fille de 10 ans à la buandrie, elle trouve ça drôle et son père est découragé…

Le premier match

Le KIK, Steph et Anne de Bruxelles, mais pas de Bruxelles, mais de Louvain-la-Neuve

vendredi 20 mai 2011

Strasbourg lolité dans le Bas Rhin !!!!

L’Alsace est décidément une région qui regorge de légendes :

-Une somptueuse gare enfermée dans « l’asticot », sorte de bulle architecturale gigantesque qui recouvre la totalité de l’ancienne gare.
-La salle légendaire de la Lolita au centre culturel des fossés, avec son public mythique à deux étages, ses multiples accessoires et son arbitre Gangster à la gestuelle si particulière (je demande une vérification wikipédia pour manque de goût afin de pouvoir valider…)
-Le logement de Joseph sans Joseph.
-Les spätzets, les excellentes pâtes strasbougeoises.
-La PICON BIÈRE, connue pour être mangée jusqu’à Paris.
-les trajets touristiques méga simples (la cathédrale ? À droite puis tout droit ; le stade ? À gauche, puis tout droit)
Et bien d’autres encore…

Définitivement l’expérience LOLITA à Strasbourg restera un « special one » pour tout le KIK. D’abord l’équipe est passée à deux doigts d’une scission complète dans le train à l’arrivée (L’équipe a failli être rebâtissée le PIPPPT : « pardonner l’improvisation pas pire pen toute »). Ensuite, la promenade sur « l’ILL » de Strasbourg était de toute beauté. Elle a permis à Tommy d’exprimer son plein potentiel de perte d’objet : tshirt, gourde, entre autres… Enfin, il aura fallu toute une sieste (2h30 environ…) pour nous remettre de toutes ses émotions.

Côté impro, l’expérience a été très chaleureuse. La LOLITA propose un decorum telle que l’impro est jouée au Québec en 2011. Jahjah a mis 7min en mixte a expliquer à une fille hystérique d’arrêter de le suivre et de ne plus déménager pour lui. Jacqueline (Claudy) la secrétaire gourde qui met un post it sur sa camisole pour se souvenir de son nom. Le squash de Tommy et Cathy avec des positions beaucoup trop souvent de type « flash dance » et leur 2 accolites (Jérome et JJ) de la LOLITA aux positions beaucoup « smooth ». Par la suite, la fête de Tommy a été beaucoup trop rejetée par ses colloques lors d’une impro chantée digne du KIK avec guitare sur l’air de Redemption Song. De son côté, la LOLITA a proposé une impro « à la manière de Tintin ». Le match s’est ponctué par une impro remake « pour un dernier petit tour » en version policier, fantastique et calinours-bisounours.

Next station : Bruxelles, les frites et la bière !!!!

Teg

Carnet de Cathy:

- notre arrivée chez Joseph, avec les clés de Joseph, le coloc de Joseph, mais sans Joseph.
- La PICON Bière, la bière qui fait chanter tout le Bar le chariot. (Le répertoire de Tommy et de JahJah a impressionné ben des gens…mais un habitué les a plutôt detesté !!!)
- Les tentatives de flirts Geoffroiens avec les 5 membres du KIK.
- Sarah, la fille no where qui s’intègre à merveille à la gang, qui raconte ses doutes avec son chum, qui kiffe sa sœur et qui finit la soirée avec le mail de Teg.
- La crucifixion finale du saucisson lyonnais (reçu quelques jours plutôt par les lyonnais à la rochelle…)
- Le lift en AUDI A1 par Geoffoy.
- Les multiples oublis de Tommy… (le chandail du KIK dans le train, sa gourde à la glacerie ou dans la salle).
- le 3e french de la tournée pour Jahjah…encore avec un gars…
- les mètres « strasbourgeois ».

Le KIK qui chante son hymne

L'équipe de la LOLITA et le KIK

Le Minou tout doux de Metz

Je m’apprête à descendre les escaliers du quai numéro 1 quand je vois Tommy qui court en sens contraire pour me retrouver au train. Le temps c’est arrêté, j’ai prononcé son nom et nos regards se sont croisés. Tegwen grave à jamais ce moment sur photographie, appareil à la main.

De retour de Suisse, c’est des ‘’kikeux’’ bien reposés et heureux que je retrouve à la gare avec nos deux hôtes de Metz : Googou et Mitoo. Pas de répit pour Cathy, car la cathédrale de Metz n’attends pas. Les plus grands vitraux d’Europe ont de quoi impressionner nos touristes en herbe. La chaleur enveloppante de la ville nous amène à prendre un sirop d’anis mélangé au Sprite sur une terrasse au cœur de la ville historique. C’est entouré de vestiges du moyen âge, d’un carrousel classique et d’un homme qui joue à la balle avec son chien que nous prenons notre pause. La présence de la radieuse Virginie et de Rémi, l’homme aux 12 Red Bull, nous assure un bon moment.

En route vers la salle de spectacle, la ‘’caisse’’ de Rémi décide que ses 492 567 km méritent d’être soulignés. Le système de suspension arrière gauche est décédé. Mes condoléances au conducteur endeuillé.
À la salle, nous rencontrons le MINOU, montons la salle et ses 170 chaises. Mon déjeuner (petit-déjeuner) d’auberge de jeunesse et mon dîner (déjeuner) de chocolat Suisse sont bien loin, je me rue sur le casse-croûte offert avant le match. Un atelier mené par l’arbitre où nous devenons bien intime avec un membre de l’autre équipe et le début du match se montre déjà le bout du nez.

Le public est prêt à s’amuser, les joueurs sont bien réchauffés et les chaussettes sont distribuées. Dès le début du match l’arbitre interrompt JahJah pour lui demander une improvisation sans accent alors qu’il parle normalement. C’est à ce moment que nous avons affaire à un arbitre dur et sans pitié. Pour ma part, la catégorie ‘’avec accent’’ me demande de prendre l’accent Russe. Comédie musicale et têtes à claques fait réagir le public, et j’ai eu beaucoup de plaisir à les jouer avec Tommy, Gros G, Virginie, Mylène et Claudy. En passant, têtes à claques, c’est une catégorie pour eux. C’est sans doute l’arabe de Tommy qui fait le plus réagir la foule et les femmes lors d’un procès où il demande une simple lapidation pour ne pas avoir ‘’flushé’’ la toilette. Pour sa part, Teg nous a montré son côté sombre interstellaire avec le jumeau siamois vilain d’un gentil extra-terrestre qui cherche à conquérir la France pour ses quiches Lorraines.

Un dernier repas où nous partageons beaucoup trop de baguettes, une salade au museau de porc et du bon rosée, et nous allons nous coucher peut-être en état d’ébriété… on ne sait jamais quand nous jouons la comédie. Des « au revoir » touchants, où Virginie a les yeux dans l’eau. Ne t’inquiète pas, on te reverra un jour !!

Cathy

Carnet de Moi :
-Les gens du MINOU qui tentent de saouler le KIK avant mon arrivée avec plusieurs alcools différents.
-Les noms en ‘’ou’’ des gens du MINOU.
-Une fan demande une photo avec moi, et une autre avec Tommy avec nos ‘’têtes à claque’’.
-Les trop beaux t-shirts qu’on a reçu en cadeau, j’aime ça les chats !
-Mylène et Virginie qui nous montrent leur soutien-gorge lorsque nous sommes assises en voitures prêtes à partir avec Googou.
-Me rendre compte que la vitre du milieu de la douche est brisée pendant que je suis dans la douche et que l’eau fuit partout.
-Manger un meilleur Pretzel que ceux vendus à New-York.
-Les filles et les réactions démesurées devant les robes de mariée en vitrine.
-Le texto de Rémi avant de partir à la Gare pour nous souhaiter bon voyage et nous assurer que son automobile sera réparée lors de notre prochaine visite en Lorraine.

Le KIK et le Minou

Parce que le KIK ça KIK ASS "Troue le cul!" à Metz

L’impro la nuit

Après avoir pris un dernier repas avec la gang d’impro de komptoir, nous avons eu le droit, du moins pour Teg et moi, à une bonne nuit de sommeil réparateur (Enfin !). Jazz le chat amateur de chest a écourté la nuit de nos deux autres compagnons. Mademoiselle Cathy nous ayant quitté pour la Suisse en nous promettant des retrouvailles dignes des plus grands films Hollywoodiens à Metz. Après avoir une fois de plus emballé nos sacs à dos, nous sommes partis vers nos nouveaux hôtes.

C’est le charmant Benjamin, animateur de radio branché, qui est venu à notre rencontre. Après une confusion digne des carnets de Cathy (voir plus bas), nous avons rencontré sa sympathique collection de Monsieur patate. Je décerne deux pouces en l’air à Chewbacca patate et Indipatate jones. Une bonne sieste méritée pour les garçons plus tard, nous nous sommes retrouvé au café des 3 arts. Repas avec les gens de l’équipe de nuit et discussions multiples. Le sous sol du café nous rappelle les voûtes de Napoléons à Québec avec son ambiance intime et conviviale. Quelle surprise de voir des visages connus dans la salle et d’entendre les rires québécois de Jocelyn qui comprend la subtilité de certaines blagues à saveur de chez nous.

Un arbitre nous accueil avec son personnage beaucoup trop sérieux et si parfait à la fois. Une rencontre de 4 vs 4 débute. Un guitariste pour rythmer les pauses et soutenir les improvisations. L’équipe de nuit nous offre un match amical et convivial à la fois. Décrochages, dramatique de moustique et de bourdons, pluie de punition sur une sans bruit sans paroles et orgasme de dégustation de vin sont à l’honneur. Un gros merci pour cette soirée fort sympathique l’équipe de nuit. Demain, départ pour Metz, rendez-vous avec Cathy pour le récit de nos aventures.

Petit mot personnel : J’aimerais remercier quelques personnes qui m’ont aidé à réaliser ce projet. Je crois que vous vous reconnaisserez et je vous assure que je profite au max de cette expérience unique.

Claudy

Le carnet de Cathy
- Benjamin qui fait la bise à une pure étrangère qui marchait parmi nous, pensant qu’elle est une joueuse du KIK.
- La présence surprise au match de visages familiers : Anne, Rachid, Simon, Jocelyn, Florent et sa blonde, Orianne, Eglantine et Solène.
- Le festin de pâtes au café des 3 arts.
- La fleur phallique de Cathy qui a eut beaucoup trop de succès.
- La limonade sans sirop, avec rondelle de citron+glace payée 3 euros 50 par Teg.

lundi 16 mai 2011

PARIS EN IMPRO DE KOMPTOIR

Nous avons quitté la Rochelle le dimanche matin à 7h30, après une 5e nuit de 3-4 heures de sommeil… évidemment dans le TGV… ce fut bien silencieux !!! Hey Merci Nono pour le lift !!!

Nous sommes arrivés sur Panam quelques heures plus tard (11h) où nous avons retrouvés très aisément nos hôtes pour le début de séjour : Joris et Lucien accompagné d’un troisième de leur gang Antoine. Nous sommes montés dans la 96, direction le 11e arrondissement ! Nous avons eu le droit à une visite guidée du trajet par le « conteur Lucien » qui connait absolument toutes les anecdotes morbides de Paris, assisté par Antoine et Joris.
Après s’est séparé rapidement pour aller diner… (riz sauvage ou poulet roti à vous de choisir), nous nous sommes retrouvé en début d’après midi pour réaliser un atelier d’impro avec Mark, un anglais à l’approche de l’impro très british mais très haute en couleur.

Cet atelier nous a permis de DÉGAGER les mauvais improvisateurs, d’être le roi de l’univers (un rôle qui plairait à tellement de monde), de nous CLAQUER les fesses pendant 30sec, et surtout surtout a vidé pas mal le peu d’énergie qui nous restait dans l’corps. Mais au final, ce fut un merveilleux moment … l’une des meilleures pratiques pour pas mal tout le monde.

Nous avons effectué un court détour de 2h environ pour aller siester et admirer l’est de Paris dans le parc des buttes de chaumonts (19e). L’occasion pour Tommy de se rappeller oh combien son blouson de cuir lui manquait pour faire la sieste, à Claudy qui il lui manquait effectivement plusieurs heures de sommeil, et à Teg de prendre la pose photo pendant sa sieste.

Le soir, nous avons joué dans une ambiance très intime (50 personnes max). Les impros de komptoir nous avaient concoctés toute une série de concepts d’impro enchaînés, en voici quelques extraits :

- un dé désigne aléatoirement un nombre de joueur approximatif.
- la fin des impros frappées par des casseroles.
- les interludes publicitaires pour du chocolat érotique, des croques monsieur qui se transforment au contact du poivre ou du steak tartare toujours en retard.
- les mots thèmes des gens.
- Mark qui se sacrifie pour exprimer son amour à sa capitaine de sous-marins (Claudy).
- les écailles de poisson qui transforment les marins en sirènes chantantes.
- le souper de noël de la famille de Guillaume Bessignol (présent pieds nus ce soir là dans la petite salle).
- les personnages attachants du volcan pompier (Mark), de la fleuriste haltérophile (Cathy), de la licorne (Karl) et de la Candy pute (Lucien).
- the 8 years mature cheddar use by the Queen to fix the people revolution.
- Tommy psychopathe et ses poupées à brosser.
- la catégorie « diable » interprétée par Mark et Karl.

Prochain rendez vous… début du bloc 2 mardi soir encore sur Panam avec l’équipe de nuit… soyez y !!! Mais avant ça… youpi la, une bonne nuit de sommeil !!!

Teg

Le carnet de Cathy
- l’affiche du métro Belleville : « Joris nique la police tabarnak »
- Teg qui pète ses pantalons en s’asseyant devant les champs élysées
- Cathy pogner dans la 96 en essayant de mettre son pack sac sur le dos
- Tommy et son petit ami de la 96
- les multiples anecdotes mordites de Lucien, le guide de Panam
- le « dirty dick bar » proche de chez Sandrine
- Éléonore, la fille qui transforme les gens en crapaud en donnant des becs

Nos amis d'impro de komptoir: Sandrine, Joris, Antoine et Lucien

La preuve!

dimanche 15 mai 2011

La Rochelle

La Rochelle

Grand coup de cœur pour la ville de La Rochelle. Il faut dire qu’on avait hâte d’arriver parce que dans le train on était assis juste à côté de deux français qui puaient la bière (leur déjeuner à 7 :00 am étant d’ailleurs constitué à parts égales de clope fumée aux WC et de canette de 50cl de bière.) et nous expliquaient la différence entre déboiter le genou de quelqu’un et le casser grâce à la savate (« déboiter ça fait mal mais casser ça fait vraiment mal, on se comprend ? ») et les règles très approximatives de la Belotte (De toute façons, moi et Teg préférions perdre que de se faire déboiter les rotules). Bonne chance avec ton chien de 40 livres appelé Cocaïne David ! Bonne chance avec la guérison de ta blessure à la main Seb, un vrai mec ça ne se bat pas avec un couteau pas vrai.

Enfin, Nono vient nous chercher à la gare et nous amène au centre social où les 3 autres équipes (Nantes, Lyon et La Rochelle) nous attendent déjà avec le dîner et nous accueillent sous un tonerre d’applaudissement. S’en suivent une bonne quarantaine de bises et du pinard gratuit.
L’après-midi est occupé par des mini-matchs joués dans les rues du vieux La Rochelle (qui ressemble énormément au Vieux Québec) afin de faire la promotion du mini-tournoi de la soirée. Malgré le Soleil qui plombe, les passants se montrent très attentifs à mes conneries et à celles de Teg, Clau et Tommy. Cathy elle préfère renouer avec une amie du secondaire croisée par hasard dans la rue. Elle flaire même l’arnaque quand je tente de la faire jouer une maman dragon en 3e entrée dans une impro dont elle n’a pas écouter un seul mot.

Après avoir confirmé la réputation des glaces de chez Ernest (Les meilleures au monde, mention spéciale à la crème glacée au Mojito), je découvre avec plaisir l’arbitre du tournoi vêtu de son t-shirt des cravates gracieuseté de Cybèle Jolicoeur et qui en connait un max sur les improvisateurs du Québec. Pour le retour, c’est plutôt discussion avec le Tchèque du tournoi avec qui on parle de Kundera, Milos Forman et des filles qui nous laissent tomber 1 mois avant qu’on déménage dans un autre pays avec elles.

La soirée est constituée d’un mini-tournoi à 4 équipes. Toutes les équipes s’affrontent dans des mini-matchs de 4 impros et un gala à 4 équipes conclut la soirée en nous permettant de faire une mythique impro à 24 joueurs au cours de laquelle je recevrai 4 punitions individuelles. Pour sauver du temps, il n’y a pas de réchauffement public ce qui fait bien notre affaire puisqu’on peut faire des sketchs dans l’ascenceur pendant plus d’une heure. L’hymne du KIK est chanté pour la première fois sans bavures et ils sont plus de 400 français (dont deux filles que nous avons sauvées de discussion malaisantes avec David et Sébastien dans le train) à crier bien fort : « KIK tabarnak KIK ! ».

Et bien, ça ne sera pas encore cette fois que je gagnerai un tournoi d’impro puisque nos deux matchs nuls et notre victoire nous confèrent la troisième position du tournoi. Le tournoi nous permettra tout de même d’exorciser notre aversion pour les claviers Azerty, de danser un slow sur La vallée de Dana et de plugger nos imitations de Céline Dion, Garou et René Angelil dans une impro sur Georges Brassens !

Finalement, nous repartons de La Rochelle avec la cinquième étoile de Tommy (quelque chose qu’il n’est pas prêt de revoir), un saucisson de Lyon gros comme une baguette qui nous a inspiré à Tommy et moi plus de trois heures d’adaptation de chansons avec le mot Saucisson substitué aux paroles originales et plus d’une dizaine de nouveaux amis.
Quant à moi, je repars avec la deuxième étoile du tournoi, un estomac bien rempli de moules et la fierté d’avoir signé mes premiers autographes à de jeunes français admiratifs.

Dernier merci à Nono et toute la bande d’impro & co pour une organisation hors pair… et le courage de se lever aux petites heures pour nous ramener à la gare. Voilà c’est tout, je vais tenter de reprendre un peu de sommeil dans le train. On vous réécrit après Paris où nous passons 3 jours jusqu’au 17 ! Internet se fait rare, mais nous essayons de vous donner des nouvelles le plus à jour possible.

Karl



Carnet de Cathy
- Jahjah qui se met en boxer pour une sieste de 5 minutes.
- David le savateur qui matte les fesses de Cathy en disant « Oulaaa ! »
- Goûter encore les spécialités de l’endroit.
- Le panorama du port.
- Teg qui photographie tout sauf le paysage (Cul des gens, sol, filles dans une boulangeries, etc)
- « Du coup », expression adopté par tous sauf Jahjah.
- Public de 400 personnes et plus.
- La réplique du match accordée à Jahjah pour : « Fusionnez, vous déciderez après ! »

Match en pleine rue

Brest et Cordemais

BREST

Première journée à Brest, un peu de temps pour nous reposer, ensuite on se lance dans l’exploration des lieux. Dans une crêperie près du port, nous goûtons à des plats typiques de la région. (Je décerne un High-five pour les andouilles de Guéméné). Nous nous rendons à Plougastelle pour une vue panoramique à couper le souffle. Ensuite, ragaillardi par l’hospitalité réconfortante des Brestois, le KIK se lance dans sa première représentation d’impro. Le tout se déroule sous la forme d’un petit échauffement dans un petit bar non-loin de la gare. Dès le début, ça «clique» entre les Québecois et les Brestois. ( clique= french dans un impro entre Jahjah et un gars de la place.) La soirée se termine dans un petit bar Chez Myl. Nous avons droit sur place à une brillante performance théâtrale de la dame léopard ( De quel droit tu parles de ma vie ?)

Le lendemain on se rend à la plage à environ 30 minutes de Brest pour profiter d’une vue imprenable sur l’Atlantique. J’en profite pour un petit moment d’exhibitionnisme sur la plage avant de me lancer dans l’océan. De retour commando jusque chez notre hôte Sabine avant le match devant grand publique au PLR. En attendant le début du match, on se rend dans un petit bar populaire de l’endroit. Un coup de cœur indiscutable pour le tenancier, Kim, un asiatique brestois qui nous offre avec sa guitare plusieurs chansons aux accents country. Le match se déroule très bien, et on repart pour Cordemais le lendemain très tôt (levé à 5h00 du mat). L’adieu à la gare est déchirant avec Solène et Sabine qui courent avec le train sur le quai. On se reverra les filles !

Le carnet de Cathy
- Du tout-terrain en Twingo.
- Les assiettes « Capitaine Haddock » et « Tonnerre de Brest ».
- Claudy qui vole l’oreiller de Cathy durant la nuit.
- Une « nonne » en mobylette.
- Après 45 min dans un bar, Tommy qui obtient le numéro de téléphone de la barmaid.
- Le far noir. (une recette de blé noir servi dans une poche)
- Solène qui n’en revient pas que Teg préfère dormir par terre.
- La catégorie « Ça, ça se chante ! »
- Définir certaines expressions pour les Bretois tel que : « Être Patché ».
- Faire des sketchs sur le quai de départ avec Solène et Sabine.

Deux des jolies brestoises de la LIBIDO: Solène, Cathy et Rozenn

Le fameux match


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CORDEMAIS

Six heures de train séparent Brest de notre prochaine destination : Cordemais a.k.a Gadais City. La famille de Teg nous accueille comme si nous étions nous-mêmes de la famille. Je partage une roulotte avec Jahjah. Nous nous rendons à l’hippodrome de Cordemais et Jahjah nous offres un mile torse nu pour l’échauffement. De mon coté, je chante L’Hymne a l’Amour en version sourd et muet. Le match s’avère être un pur délice. L’équipe de Cordemais est à la hauteur et nous offre un jeu généreux et impeccable. Le décorum invite à un match des plus savoureux. La foule est au rendez-vous et répond bien. Cathy nous sort une impro où elle parlait de pâté chinois « Steak, blé dinde patates » et la pauvre Sylvie qui n’y comprend rien. Malgré la différence d’accent, une improvisation mémorable en découle, bravo les filles ! Après le merveilleux match nous avons dégusté quelques savoureux plats et discuté avec l’équipe de la TIC. Une autre belle rencontre et un autre départ en ajoutant de bons souvenirs à nos bagages.

Le carnet de Cathy
- La personnification de Cricri dans le train (La plus vieille pute de Brest, histoire vrai)
- Avoir droit à la première classe encore !
- Teg qui french un inconnus dans le train.
- L’Accueil chaleureux des parents de Teg, de Michel et de sa femme.
- La pluie de gougoune à notre intention pour signifié le mécontentement de nous voir la gagné.
- Jeux de l’équipe de Cordemais (Bûcheron et Tsunami).
- L’accent « Cricri » joué par Teg.
- La journée des 5 repas.
- Impro de cowboy avec Jahjah qui incarne Duluth le cowboy du Vieux-Duluth.

Tommy

mercredi 11 mai 2011

TONNERRE DE BREST!!!!

Après 12h d'autobus, 6h30 d'avion, 6h de train et à peu près autant d'attente dans les diverses stations, Tommy Girard est bien arrivé avec toute sa gang dans la rade de Brest. (Il portait son blouson de cuir avec son bagage de cabine (un simple sleeping bag...)

Nous nous apprétions à rejoindre l'auberge de jeunesse de Brest, lorsque Yoann de la LIBIDO nous est tombé dessus en disant "vous avez des têtes de québécois"....
Après quelques bières échangées à l'Hémingway (troquet ben smat de la place centrale de Brest), nous nous sommes dirigés chez Rosen, notre hôte pour la soirée.
Cidres bretons, far breton (avec pruneau) mais également bières, Cavar d'aubergine [Petit inside], cacahouètes (peanuts) et le fameux plat local : pizzas dominos étaient au rdv!!!

Le carnet de Cathy [les annecdotes de la tournée] :
-la face de Michel (le papa d'un chum à teg) lorsque Cathy lui a annoncé qu'on avait plus de place pour mettre nos foufounes en 1ere classe) (foufoune = minou ou parties intimes chez la femme) Oui nous avons pris un TGV 1ère classe entre CDG et Rennes.
-l'utilisation beaucoup trop abusive de l'expression "Je vais m'viander" par JahJah.
-Solène notre hôte, a reçu des sous de son banquier pour pouvoir payer son appart!!!! Yeah!!!
-Le bagage non conforme de Tom


Le premier match à soir à l'hemingway!!!! Soyez y ostie!!!!

Teg